Versión: Rodolfo Alonso
Naturaleza es templo donde vivos pilares
Dejan salir a veces palabras confundidas;
El hombre allí atraviesa entre selvas de símbolos
Que lo observan con sus miradas familiares.
Como esos largos ecos que de lejos se mezclan
En una tenebrosa y profunda unidad,
Vasta como la noche y como la claridad,
Los perfumes, colores y sones se responden.
Es que hay perfumes frescos como carnes de niños,
Dulces como el oboe, verdes como praderas
–Y otros, corrompidos, ricos y triunfadores.
Que tienen la expansión de cosas infinitas,
Como el almizcle, el ámbar, el benjuí y el incienso,
Que cantan los transportes de espíritu y sentidos.
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Correspondances
La Nature est un temple où de vivants piliers
Laissent parfois sortir de confuses paroles;
L'homme y passe à travers des forêts de symboles
Qui l'observent avec des regards familiers.
Comme de longs échos qui de loin se confondent
Dans une ténébreuse et profonde unité,
Vaste comme la nuit et comme la clarté,
Les parfums, les couleurs et les sons se répondent.
II est des parfums frais comme des chairs d'enfants,
Doux comme les hautbois, verts comme les prairies,
— Et d'autres, corrompus, riches et triomphants,
Ayant l'expansion des choses infinies,
Comme l'ambre, le musc, le benjoin et l'encens,
Qui chantent les transports de l'esprit et des sens.


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